Les locataires de La Sambrienne invités à recalculer leur loyer 2026
Chaque année, La Sambrienne procède au recalcul des loyers pour l’ensemble de ses logements sociaux, conformément à la réglementation wallonne. Cette démarche vise à garantir que chaque locataire paie un loyer correspondant à sa situation personnelle et financière, dans le respect du principe de loyer proportionné aux revenus du ménage.
Loyer des logements sociaux, à La Sambrienne comme partout en Wallonie est calculé en fonction des revenus des ménages. Et pour que chacun paie le loyer juste, il est important que la société de logements de service public (SLSP) dispose des bons revenus et connaisse la situation de ses locataires.
« Pour ça, et depuis le début du mois de juin 2025, nos équipes ont entamé l’envoi de plus de 5.500 e-mails personnalisés aux locataires afin de collecter les données nécessaires à la révision du loyer au 1er janvier 2026 », explique Fadel Azzouzi, Directeur gérant de La Sambrienne. « Après le 1er juillet, les locataires n’ayant pas répondu à cet e-mail, ou dont nous n’avons pas l’adresse courriel, recevront un courrier postal. On tient donc à le rappeler : Il est impératif que chaque locataire concerné prenne part activement à cette démarche en nous transmettant les documents requis dans les délais impartis. »
Le loyer d’un logement social est calculé de manière à ne pas dépasser 20% des revenus du ménage, avec une série de plafonds et de règles qui garantissent l’accessibilité et l’équité.
« Ce travail de mise à jour annuelle est au cœur de notre mission de service public : garantir un logement digne à un prix juste, tout en respectant les règles fixées par la Wallonie », souligne Haci Kaya, président de l’OA de La Sambrienne.
Une procédure rigoureuse…
L’envoi de cet e-mail avant les courriers postaux est une nouveauté pour cette année. Il s’agit d’une étape supplémentaire, pour donner à chacun une possibilité de remplir cet impératif plus rapidement, et tendre vers l’objectif zéro papier de La Sambrienne.
Et cette nouvelle procédure rencontre un franc succès : « Suite à l’envoi des 5.500 mails, nous avons reçu, en moins d’un mois, 1.750 réponses via le formulaire web. C’est plus que l’année passée en six mois ! » se félicite Fadel Azzouzi. « Et sur ces 1.750 locataires ayant suivi la procédure, nous avons déjà pu confirmer à 1.136 d’entre eux que leur dossier était en ordre. »
Ensuite, l’ensemble des locataires n’ayant pas encore rentrés leurs documents recevront un courrier invitant à fournir les documents nécessaires. Ces courriers sont envoyés par vagues et par quartiers, entre début juillet et fin aout. Ils concerneront donc les locataires n’ayant pas réagi à l’envoi du courriel, ou pour qui La Sambrienne ne dispose pas d’une adresse mail.
Les courriers reprennent un code d’accès unique au portail en ligne, et la liste claire des documents à fournir : composition de ménage, attestations de revenus, preuve de scolarité éventuelle, etc.
Les documents peuvent alors être transmis :
- via notre formulaire simplifié en ligne pour un traitement rapide,
- par e-mail à l’adresse mentionnée dans le courrier,
- ou en remettant les documents papier via courrier postal.
Le service location encode alors ces documents et recalcule le loyer du locataire.
…et un accompagnement social renforcé
Pour La Sambrienne, il est capital de tout mettre en œuvre pour faciliter cette étape importante de la location. En effet, réglementation prévoit qu’en l’absence de documents, la SLSP doit appliquer le loyer maximum. En 2025, cette situation avait concerné 301 locataires.
« Nous avons appris de nos expériences et nous renforçons nos efforts d’information, multiplions les rappels ciblés (courriers, SMS, e-mails) et restons disponibles pour accompagner celles et ceux qui rencontrent des difficultés », précise Haci Kaya.
Des efforts qui s’ajoutent à un important travail de simplification administrative, réduisant le nombre de documents à rentrer… et donc le risque d’erreur. Le but de La Sambrienne reste, avant tout, d’éviter un loyer élevé ne correspondant pas aux revenus du ménage, pour garantir la continuité de leurs droits à un logement social, et pour éviter un endettement.