L’une propose une centaine de locaux à la location. L’autre accompagne les entrepreneurs et commerçants. La Sambrienne et le Bureau du Commerce de Charleroi collaborent désormais pour croiser l’offre et la demande et développer l’activité commerciale dans les quartiers.

Illustration GoShop avec bureau du commerce

« On aime le répéter : La Sambrienne ce n’est pas que du logement », introduit Fadel Azzouzi, Directeur-gérant. « Avec 10% des logements de Charleroi, c’est bien sûr notre activité centrale. Mais on gère des quartiers, des lieux de vie où nous voulons développer l’activité, la cohésion. »

Pour ça, La Sambrienne loue en effet une centaine de locaux d’activités, principalement situés aux rez-de-chaussée d’immeubles à appartements. Polyvalents et de tailles variées, ces locaux une fois occupés permettent de ramener de l’activité dans les quartiers. « Ils accueillent des commerces de proximité et beaucoup de services associatifs :  des services d’aide à la jeunesse, des écoles de couture et de danse, des magasins solidaires de seconde main, … »

Et depuis peu, La Sambrienne et le Bureau du Commerce de Charleroi collaborent pour promouvoir ces locaux et continuer à dynamiser les quartiers de logements publics.

Mis en place fin 2021 sous l’impulsion de l’échevinat du commerce, le Bureau du Commerce de Charleroi soutient la redynamisation des quinze sections de Charleroi. À cette fin, il accompagne porteurs de projet comme commerçants existants ainsi que leurs associations et apporte un soutien opérationnel aux starters souhaitant y développer leur concept. De ce fait, le Bureau du Commerce est souvent sollicité par des entrepreneurs en recherche de locaux commerciaux pouvant accueillir leur activité au sein des noyaux carolos.

En résumé, le Bureau du Commerce suscite et reçoit la demande. La Sambrienne propose une offre de locaux. Il était indispensable de les croiser. Pour cela, la collaboration portera sur trois actions :

  • Promotion des locaux d’activité : La Sambrienne informe le Bureau du Commerce de toute nouvelle surface d’activité proposée à la location, pour permettre à ce dernier de la présenter aux différents candidats investisseurs qu’il accompagne.
  • Mise à disposition de courte durée : Les locaux disponibles de La Sambrienne sont proposés à la location éphémère via la plateforme Urban Retail, augmentant les chances pour les candidats locataires de trouver un local leur convenant sur le territoire de Charleroi, et réduisant l’inoccupation de ces locaux.
  • Accompagnement des candidats locataires via les primes communales et régionales : Les primes communales « GoShop » et « la Fabrique à Boutique » et la prime régionale « Objectif Proximité » sont désormais renseignées sur le site Internet de La Sambrienne. Les locaux concernés bénéficieront des supports de communication du Bureau du Commerce. Et les services collaboreront pour accompagner les candidats à l’obtention de ces primes.

« Au-delà de son rôle d’approvisionnement, le commerce de proximité est également un vecteur de lien social et source d’attractivité d’un quartier », explique Claire Albaret, coordinatrice du Bureau du Commerce. « Travailler main dans la main avec la Sambrienne est une évidence et une opportunité pour le bureau du commerce. Nous allons pouvoir apporter un soutien opérationnel en favorisant et encadrant le développement d’une offre commerciale répondant à l’attente de la population locale dans le cadre d’une stratégie globale de valorisation des quartiers. L’ensemble des locaux remis sur le marché par la Sambrienne sont autant d’opportunités de (re)développement commercial au cœur de quartiers en plein renouveau. »

Pour La Sambrienne, plus qu’une stratégie commerciale, il s’agit d’une action sociale, au bénéfice de ses quartiers et de leurs habitants. « On veut très clairement augmenter l’offre de service dans nos lieux de vie et ainsi contribuer, à moyen terme, à leur redéploiement. En effet, si l’installation d’une école des devoirs, par exemple, est positive pour la cohésion sociale, l’installation d’une épicerie ou d’une boulangerie contribue tout autant à son décloisonnement et à la création d’une vraie vie de quartier », conclut Fadel Azzouzi.